- pébroc
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• 1907; de 2. pépin et suff. arg.♦ Fam. Parapluie. ⇒ 2. pépin. « J'ai oublié mon pébroque au bistrot » (Queneau).ÉTYM. 1907; de 2. pépin, et suff. argotique.❖♦ Fam. Parapluie. ⇒ Pépin.1 J'ai oublié mon pébroque au bistro. Il s'adressait à lui-même et à mi-voix encore, mais Zazie ne fut pas longue à tirer des conclusions de cette remarque. C'était pas un satyre qui se donnait l'apparence d'un faux flic, mais un vrai flic qui se donnait l'apparence d'un faux satyre qui se donne l'apparence d'un vrai flic. La preuve, c'est qu'il avait oublié son pébroque.R. Queneau, Zazie dans le métro, éd. Folio, p. 59.♦ ☑ Loc. argotique. La maison pébroc : la police (par allusion aux inspecteurs du préfet Lépine armés d'un gros parapluie utilisé comme gourdin ou crochet). ⇒ Parapluie.2 Seulement, parviendrai-je à la passer, cette sacrée frontière ? Les employés de la maison pébroque sont maintenant en possession de mon signalement complet. D'heure en heure, ma bouille a dû se préciser pour eux.San-Antonio, Au suivant de ces messieurs, p. 72.3 Et sézigue, voilà un moment qu'il se trouve du bon côté de la ligne où le Code, tel un pébroc, assure aux paisibles une solide protection.Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, p. 215.
Encyclopédie Universelle. 2012.